Tes illustrations en date du 25 septembre, ont mis en évidence un élément qui était fondamental dans la vie des« petites gens », cet élément de base ne laisse pas indifférent de par son poids dans la vie quotidienne. Il porte en lui une symbolique sociale et culturelle qui a traversé le siècle.
Fourneau à pétrole.
Que mains expertes l’ont-elles l’allumé Que de marmites n’a-t-il supporté Que de plumes l’ont t-elles débouché Que de pétrole n’a-t-il consommé Que visages n’a-t-il dévoilé Que de demeures n’a-t-il voilé Que de familles n’a-t-il satisfait Que de flammes n’a-t-il consumé Que de miracle n’a-t-il fait Que d’amitié n’a-t-il lié Que d’hommes n’a-t-il tourmenté Que de grand-mères n’a-t-il révolté Que d’époques n’a-t-il honoré Que de places n’a t-il pris Que de cuisines n’a-t-il habité Que de foyers n’a-t-il égayé Que d’émotions n’a-t-il suscité Que d’eau n’a t-il chauffé Que de voisins n’a-t-il dérangé Que d’amis n’a-t-il dépanné Que de frères n’a-t-il aidé Que de café n’a-t-il préparé Que de mains n’a-t-il fatigué Que de doigts n’a-t-il brûlé Que de faims n’a-t-il repu Que de patience n’a-t-il entretenu Que d’enfants n’a-t-il subi Que lait n’a-t-il bouilli Que de femmes n’a-t-il séduit Que de vie n’a-t-il vécu Fourneau de mon cœur bien aimé Le modernisme t’a déclassé La technologie t’a classé Ta place au musée est garantie Ton repos éternel est mérité.
Amicalement. Ton ami Foudil, de Constantine, qui t’estime à ta juste valeur.
1 commentaire:
Très cher frère Djamel bonjour,
Tes illustrations en date du 25 septembre, ont mis en évidence un élément qui était fondamental dans la vie des« petites gens », cet élément de base ne laisse pas indifférent de par son poids dans la vie quotidienne.
Il porte en lui une symbolique sociale et culturelle qui a traversé le siècle.
Fourneau à pétrole.
Que mains expertes l’ont-elles l’allumé
Que de marmites n’a-t-il supporté
Que de plumes l’ont t-elles débouché
Que de pétrole n’a-t-il consommé
Que visages n’a-t-il dévoilé
Que de demeures n’a-t-il voilé
Que de familles n’a-t-il satisfait
Que de flammes n’a-t-il consumé
Que de miracle n’a-t-il fait
Que d’amitié n’a-t-il lié
Que d’hommes n’a-t-il tourmenté
Que de grand-mères n’a-t-il révolté
Que d’époques n’a-t-il honoré
Que de places n’a t-il pris
Que de cuisines n’a-t-il habité
Que de foyers n’a-t-il égayé
Que d’émotions n’a-t-il suscité
Que d’eau n’a t-il chauffé
Que de voisins n’a-t-il dérangé
Que d’amis n’a-t-il dépanné
Que de frères n’a-t-il aidé
Que de café n’a-t-il préparé
Que de mains n’a-t-il fatigué
Que de doigts n’a-t-il brûlé
Que de faims n’a-t-il repu
Que de patience n’a-t-il entretenu
Que d’enfants n’a-t-il subi
Que lait n’a-t-il bouilli
Que de femmes n’a-t-il séduit
Que de vie n’a-t-il vécu
Fourneau de mon cœur bien aimé
Le modernisme t’a déclassé
La technologie t’a classé
Ta place au musée est garantie
Ton repos éternel est mérité.
Amicalement.
Ton ami Foudil, de Constantine, qui t’estime à ta juste valeur.
Mes chaleureuses salutations à notre ami LAKLAK.
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