J’ai trouvé les nouvelles photographies assez intéressantes, surtout celles intitulées « Land Art », qui peuvent-etre un prétexte à une réflexion sur l’art, sa nature, son but, sa substance, ses initiateurs ou ses artistes. Le subterfuge utilisé dans la photographie N°2 « تيقْبوبينْ نْ كاليتوس » y est très subtil, il exprime une vision réappropriée de la nature, a travers une manipulation technique, à laquelle seul l’artiste peut y accéder, et la proposer aux regards naïfs des profanes. Quant à la vue depuis le promontoire sur l’étendue aquatique superbe d’ « AOULLOUT » elle nous emmène loin, vers des paysages magnifiques à travers des rêveries verdoyantes, dans un pays magique.
En échange, cher ami, je te propose un modeste texte, qui est loin d’égaler tes superbes représentations.
« UNE VILLE »
J’erre En solitaire Somnambule Amnésique Méconnaissable Egaré dans ma cité Dans cette ville inventée Par une nuit d’été Sous un ciel étoilé Insolente et « délibérée » S’offrant dénudée Sans honte ni gène Aux regards des « zombies » A la lueur d’une lune blanche Cette ville déverse à satiété Ses nausées nocturnes Ses convulsions pathétiques Ses spasmes patibulaires Moi l’apatride Sans nom Sans légion Sans tribu Lâché par les miens J’erre seul Aphone La gorge serrée Les yeux en larmes Les narines sèches La bouche ouverte Les poings nouées Le ventre creux Les jambes lourdes Les pieds brûlés Les sentiments refoulés En dehors de toute quiétude Dans une cité Vidée, dépeuplée Désertée par les hommes Habitée par les fantômes Ville désenchantée Ville déserte Ville défaite Ville imparfaite Ville mille fois refaite Seuls des pas perdus résonnent Des voix au loin chantonnent Des gémissements lugubres ronronnent Dans les dédales sombres de la cité Ces lacis compliqués Qui se veulent grands boulevards Qui s’improvisent majestueuses artères Qui se prennent pour des avenues prospères Ils ne sont que ruelles Ils ne sont que venelles Ils ne sont que chemin vicinal Au grand jour La ville pâlit au soleil Offrant aux regards déchiquetés Des enfants affamés Des jeunes révoltés Des vieillards fourbus Des femmes avachies Des hommes perdus Personne n’est offusqué Les rues bondées La ville inondée Frénésie de sentiments Décadences des comportements Dégénérescences des conduites Foultitudes de vilaines attitudes A la tombée de la nuit L’asphalte est gris luisant Tel un tapis roulant Les lumières sombres Les pénombres diluées Les maux montent Les sentiments flottent Les angoisses augmentent Les délires sortent Les hallucinations effrayantes Les illusions se démontent Les phantasmes chantent Les aberrations s’amoncèlent Les divagations ruissellent Les fabulations dégèlent Les folies se libèrent Pour me rafraîchir l’esprit Je me taille au couteau Un quartier de lune Sous le regard des arbres Alignées comme des soldats Aux ombres gigantesques Aux perspectives infinies Elles tracent des lignes contiguës Des parallèles alambiquées Des obliques compliquées Des diagonales embrouillés Des droites courbées Des adjacentes cintrées Des perpendiculaires sophistiquées Créant une topographie citadine actualisée Une géométrie spatiale modernisée Annonçant aux citadins moulus Les bras ballants La tête vide La vision embuée Des voyages virtuels Des rêves éveillés Des désirs exacerbés Des ambitions recrées Des amours effrénés Des sentiments libérés Des espoirs à réinventer Des lieux magiques à s’approprier Dans une ville renouvelée A la toponymie authentifiée Au firmament de la générosité Avec comme emblèmes choisis De hautes statues momifiées Des mémoires revisitées Des intelligences glorifiées En hommage particulier A la clémence A la tolérance A la liberté A l’homme.
Amicalement. Ton ami Foudil de Constantine. Grande estime et profond respect.
Mes amitiés « citadines » à notre ami LAKLAK. J’ai apprécié son texte, mais j’ai eu beaucoup de difficultés à percer son mystère, qui est notre mère nourricière.
لعلكما ياجمال ويافوضيل جانبكما الصواب في حل الأحجية. وربما لم اعط ما يكفي من الأوصاف ما يدل على فك لغزها بسهولة.لذل أضيف بعض العلامات الأخرى كي يسهل حل اللغز صورتو فيها شايف راسو فيها شايفا روحها فيه راكب واقف بيها نازل نازل ليها هو هي وهي هو وسالفها مظلل بيه شكون هي هذي اللي قاستو جايحه بها؟
شكرا أخي فوضيل على نصك الشعري النبيل الساعي إلى عالم المحبة بعيدا عن قبح الواقع ... لا شك أنك قد نشرت على الأقلّ ديواناً شعريّا ... مع التحية و التقدير
7 commentaires:
Très cher ami Djamel bonjour,
J’ai trouvé les nouvelles photographies assez intéressantes, surtout celles intitulées « Land Art », qui peuvent-etre un prétexte à une réflexion sur l’art, sa nature, son but, sa substance, ses initiateurs ou ses artistes.
Le subterfuge utilisé dans la photographie N°2 « تيقْبوبينْ نْ كاليتوس » y est très subtil, il exprime une vision réappropriée de la nature, a travers une manipulation technique, à laquelle seul l’artiste peut y accéder, et la proposer aux regards naïfs des profanes.
Quant à la vue depuis le promontoire sur l’étendue aquatique superbe d’ « AOULLOUT » elle nous emmène loin, vers des paysages magnifiques à travers des rêveries verdoyantes, dans un pays magique.
En échange, cher ami, je te propose un modeste texte, qui est loin d’égaler tes superbes représentations.
« UNE VILLE »
J’erre
En solitaire
Somnambule
Amnésique
Méconnaissable
Egaré dans ma cité
Dans cette ville inventée
Par une nuit d’été
Sous un ciel étoilé
Insolente et « délibérée »
S’offrant dénudée
Sans honte ni gène
Aux regards des « zombies »
A la lueur d’une lune blanche
Cette ville déverse à satiété
Ses nausées nocturnes
Ses convulsions pathétiques
Ses spasmes patibulaires
Moi l’apatride
Sans nom
Sans légion
Sans tribu
Lâché par les miens
J’erre seul
Aphone
La gorge serrée
Les yeux en larmes
Les narines sèches
La bouche ouverte
Les poings nouées
Le ventre creux
Les jambes lourdes
Les pieds brûlés
Les sentiments refoulés
En dehors de toute quiétude
Dans une cité
Vidée, dépeuplée
Désertée par les hommes
Habitée par les fantômes
Ville désenchantée
Ville déserte
Ville défaite
Ville imparfaite
Ville mille fois refaite
Seuls des pas perdus résonnent
Des voix au loin chantonnent
Des gémissements lugubres ronronnent
Dans les dédales sombres de la cité
Ces lacis compliqués
Qui se veulent grands boulevards
Qui s’improvisent majestueuses artères
Qui se prennent pour des avenues prospères
Ils ne sont que ruelles
Ils ne sont que venelles
Ils ne sont que chemin vicinal
Au grand jour
La ville pâlit au soleil
Offrant aux regards déchiquetés
Des enfants affamés
Des jeunes révoltés
Des vieillards fourbus
Des femmes avachies
Des hommes perdus
Personne n’est offusqué
Les rues bondées
La ville inondée
Frénésie de sentiments
Décadences des comportements
Dégénérescences des conduites
Foultitudes de vilaines attitudes
A la tombée de la nuit
L’asphalte est gris luisant
Tel un tapis roulant
Les lumières sombres
Les pénombres diluées
Les maux montent
Les sentiments flottent
Les angoisses augmentent
Les délires sortent
Les hallucinations effrayantes
Les illusions se démontent
Les phantasmes chantent
Les aberrations s’amoncèlent
Les divagations ruissellent
Les fabulations dégèlent
Les folies se libèrent
Pour me rafraîchir l’esprit
Je me taille au couteau
Un quartier de lune
Sous le regard des arbres
Alignées comme des soldats
Aux ombres gigantesques
Aux perspectives infinies
Elles tracent des lignes contiguës
Des parallèles alambiquées
Des obliques compliquées
Des diagonales embrouillés
Des droites courbées
Des adjacentes cintrées
Des perpendiculaires sophistiquées
Créant une topographie citadine actualisée
Une géométrie spatiale modernisée
Annonçant aux citadins moulus
Les bras ballants
La tête vide
La vision embuée
Des voyages virtuels
Des rêves éveillés
Des désirs exacerbés
Des ambitions recrées
Des amours effrénés
Des sentiments libérés
Des espoirs à réinventer
Des lieux magiques à s’approprier
Dans une ville renouvelée
A la toponymie authentifiée
Au firmament de la générosité
Avec comme emblèmes choisis
De hautes statues momifiées
Des mémoires revisitées
Des intelligences glorifiées
En hommage particulier
A la clémence
A la tolérance
A la liberté
A l’homme.
Amicalement.
Ton ami Foudil de Constantine.
Grande estime et profond respect.
Mes amitiés « citadines » à notre ami LAKLAK.
J’ai apprécié son texte, mais j’ai eu beaucoup de difficultés à percer son mystère, qui est notre mère nourricière.
لعلكما ياجمال ويافوضيل جانبكما الصواب في حل الأحجية. وربما لم اعط ما يكفي من الأوصاف ما يدل على فك لغزها بسهولة.لذل أضيف بعض العلامات الأخرى كي يسهل حل اللغز
صورتو فيها
شايف راسو فيها
شايفا روحها فيه
راكب واقف بيها
نازل نازل ليها
هو هي
وهي هو
وسالفها مظلل بيه
شكون هي هذي اللي قاستو جايحه بها؟
Cher LAKLAK bonjour,
je pense au miroir
Amicalement.
Ton ami Foudil.
désolé mon ami! et Jamal que dira-t-il?
> Foudil :
شكرا أخي فوضيل على نصك الشعري النبيل الساعي إلى عالم المحبة بعيدا عن قبح الواقع ... لا شك أنك قد نشرت على الأقلّ ديواناً شعريّا
...
مع التحية و التقدير
> لقلاق العين النعسانة :
إنّها شجرة الأوكاليبتوس، و هي نتاج أمّنا الأرض
...
:-)
مع تحياتي
هي هي
بنت الارض هي
لحبيبه ليك وليا
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