Toute la série des dernières photographies (du 16juin au 04 juillet2009) que tu nous a offert, a été un véritable bonheur de les voir et de les revoir , de les contempler, je les trouve très inspirées, d’où ce petit texte.
Beauté, Passion et Attachement.
Subjugué par tant de beauté, et d’ensorcellement naturel, je reste sans voix, cher ami, ce que tu donnes à voir, crée un état d’effervescence et de fébrilité, ou l’homme s’élève au dessus des petites contingences, et re-découvre son état d’ « infiniment petit », devant cette « Nature » belle et rebelle.
Tu déclames ton pays comme un poème, avec amour et nostalgie ; dans un long cri d’espérance, de gloire « muette », de mémoire « historique ». Tel un aède muni d’une boite magique qui murmure des chants silencieux pleins de sons multicolores, et qui déroule des images de minéral de végétal, d’animal, ou s’entremêlent des crêtes et des vallées, des rivières et d’oueds, des « saguia » et de fontaines, des figuiers centenaires, des amandiers en fleurs, des caprins fiers et des chèvres capricieuses, des brebis grasses et des béliers cornus ,des pistes poussiéreuses et des chemins ombragés,de la poterie paysanne et de la vannerie rurale, des ruines anciennes et des cités très belles, du moderne et du traditionnel, du passé et du présent.
Est le choc des civilisations ?
Dans ces images figées, se confond un réalisme évident à du naturalisme expressif, on y recèle de l’impressionnisme suavement dosé, du surréalisme éloquent (les photographies « Saoub Echark »), le tout est digne d’une œuvre d’un artiste peintre confirmé, qui imprime à toutes ces photographies un sens et les met en mouvement ; ainsi elles deviennent intelligibles et se mettent à parler un langage « universel ».
Cependant, ces images ont une force attractive, à qui sait les voir, et les resituer dans leur ancrage social et leur mouvance « culturelle » à ce quelles veulent dire, au message implicite qu’elles inspirent.
Ajouté à cela le substrat culturel ou tu puises ces images, que l’on devine allusivement, ajoute une touche d’une réalité sociale concrète à laquelle on aimerai y adhérer, et une richesse morale et spirituelle fort appréciable. Ces images, qui à l’origine elles sont seulement et uniquement technique, d’un point de vue sociologique elles ne sont pas neutres, car le regard « du metteur en scène » leur confère un réel pouvoir de séduction, d’attachement, d’interprétations et une forte dose d’identification.
Ce site, dont la valeur ajoutée est, à mon sens, la recherche d’abord d’une certaine « congruence » entre les « Maghrébins » pour aller ensuite vers l’universel.
Ce petit bout du Maroc, duquel je me suis épris avec ferveur et passion, et auquel me lie un fort attachement, et à qui je voue une amitié sincère, j’espère, de toute mon âme, être par lui accepté.
Amicalement. Ton ami Foudil de Constantine. Grande estime et profond respect. Que DIEU vous préserve, ta famille et toi.
Mes amitiés et mes pensées chaleureuses vont à LAKLAK, notre ami fidèle à « HASSI MILLI ».
Un poème que j'apprécie énormément, j'espère qu'il en sera de même pour toi cher ami.
Rêves en désordre.
Je rêve d'îlots rieurs et de criques ombragées Je rêve de cités verdoyantes silencieuses la nuit Je rêve de villages blancs bleus sans trachome Je rêve de fleuves profonds sagement paresseux Je rêve de protection pour les forêts convalescentes Je rêve de sources annonciatrices de cerisaies Je rêve de vagues blondes éclaboussant les pylônes Je rêve de derricks couleur de premier mai Je rêve de dentelles langoureuses sur les pistes brûlées Je rêve d'usines fuselées et de mains adroites Je rêve de bibliothèques cosmiques au clair de lune Je rêve de réfectoires fresques méditerranéennes Je rêve de tuiles rouges au sommet du Chélia Je rêve de rideaux froncés aux vitres de mes tribus Je rêve d'un commutateur ivoire par pièce Je rêve d'une pièce claire par enfant Je rêve d'une table transparente par famille Je rêve d'une nappe fleurie par table Je rêve de pouvoirs d'achat élégants Je rêve de fiancées délivrées des transactions secrètes Je rêve de couples harmonieusement accordés Je rêve d'hommes équilibrés en présence de la femme Je rêve de femmes à l'aise en présence de l'homme Je rêve de danses rythmiques sur les stades Et de paysannes chaussées de cuir spectatrices Je rêve de tournois géométriques inter-lycées Je rêve de joutes oratoires entre les crêtes et les vallées Je rêve de concerts l'été dans des jardins suspendus Je rêve de marchés persans modernisés Pour chacun selon ses besoins Je rêve de mon peuple valeureux cultivé bon Je rêve de mon pays sans tortures sans prisons Je scrute de mes yeux myopes mes rêves dans ma prison
3 commentaires:
Très cher ami Djamel bonjour,
Toute la série des dernières photographies (du 16juin au 04 juillet2009) que tu nous a offert, a été un véritable bonheur de les voir et de les revoir , de les contempler, je les trouve très inspirées, d’où ce petit texte.
Beauté, Passion et Attachement.
Subjugué par tant de beauté, et d’ensorcellement naturel,
je reste sans voix, cher ami, ce que tu donnes à voir, crée un état d’effervescence et de fébrilité, ou l’homme s’élève au dessus des petites contingences, et re-découvre son état d’ « infiniment petit », devant cette « Nature » belle et rebelle.
Tu déclames ton pays comme un poème, avec amour et nostalgie ; dans un long cri d’espérance, de gloire « muette », de mémoire « historique ».
Tel un aède muni d’une boite magique qui murmure des chants silencieux pleins de sons multicolores, et qui déroule des images de minéral de végétal, d’animal, ou s’entremêlent des crêtes et des vallées, des rivières et d’oueds, des « saguia » et de fontaines, des figuiers centenaires, des amandiers en fleurs, des caprins fiers et des chèvres capricieuses, des brebis grasses et des béliers cornus ,des pistes poussiéreuses et des chemins ombragés,de la poterie paysanne et de la vannerie rurale, des ruines anciennes et des cités très belles, du moderne et du traditionnel, du passé et du présent.
Est le choc des civilisations ?
Dans ces images figées, se confond un réalisme évident à du naturalisme expressif, on y recèle de l’impressionnisme suavement dosé, du surréalisme éloquent (les photographies « Saoub Echark »), le tout est digne d’une œuvre d’un artiste peintre confirmé, qui imprime à toutes ces photographies un sens et les met en mouvement ; ainsi elles deviennent intelligibles et se mettent à parler un langage « universel ».
Cependant, ces images ont une force attractive, à qui sait les voir, et les resituer dans leur ancrage social et leur mouvance « culturelle » à ce quelles veulent dire, au message implicite qu’elles inspirent.
Ajouté à cela le substrat culturel ou tu puises ces images, que l’on devine allusivement, ajoute une touche d’une réalité sociale concrète à laquelle on aimerai y adhérer, et une richesse morale et spirituelle fort appréciable.
Ces images, qui à l’origine elles sont seulement et uniquement technique, d’un point de vue sociologique elles ne sont pas neutres, car le regard « du metteur en scène » leur confère un réel pouvoir de séduction, d’attachement, d’interprétations et une forte dose d’identification.
Ce site, dont la valeur ajoutée est, à mon sens, la recherche d’abord d’une certaine « congruence » entre les « Maghrébins » pour aller ensuite vers l’universel.
Ce petit bout du Maroc, duquel je me suis épris avec ferveur et passion, et auquel me lie un fort attachement, et à qui je voue une amitié sincère, j’espère, de toute mon âme, être par lui accepté.
Amicalement.
Ton ami Foudil de Constantine.
Grande estime et profond respect.
Que DIEU vous préserve, ta famille et toi.
Mes amitiés et mes pensées chaleureuses vont à LAKLAK, notre ami fidèle à « HASSI MILLI ».
Un poème que j'apprécie énormément, j'espère qu'il en sera de même pour toi cher ami.
Rêves en désordre.
Je rêve d'îlots rieurs et de criques ombragées
Je rêve de cités verdoyantes silencieuses la nuit
Je rêve de villages blancs bleus sans trachome
Je rêve de fleuves profonds sagement paresseux
Je rêve de protection pour les forêts convalescentes
Je rêve de sources annonciatrices de cerisaies
Je rêve de vagues blondes éclaboussant les pylônes
Je rêve de derricks couleur de premier mai
Je rêve de dentelles langoureuses sur les pistes brûlées
Je rêve d'usines fuselées et de mains adroites
Je rêve de bibliothèques cosmiques au clair de lune
Je rêve de réfectoires fresques méditerranéennes
Je rêve de tuiles rouges au sommet du Chélia
Je rêve de rideaux froncés aux vitres de mes tribus
Je rêve d'un commutateur ivoire par pièce
Je rêve d'une pièce claire par enfant
Je rêve d'une table transparente par famille
Je rêve d'une nappe fleurie par table
Je rêve de pouvoirs d'achat élégants
Je rêve de fiancées délivrées des transactions secrètes
Je rêve de couples harmonieusement accordés
Je rêve d'hommes équilibrés en présence de la femme
Je rêve de femmes à l'aise en présence de l'homme
Je rêve de danses rythmiques sur les stades
Et de paysannes chaussées de cuir spectatrices
Je rêve de tournois géométriques inter-lycées
Je rêve de joutes oratoires entre les crêtes et les vallées
Je rêve de concerts l'été dans des jardins suspendus
Je rêve de marchés persans modernisés
Pour chacun selon ses besoins
Je rêve de mon peuple valeureux cultivé bon
Je rêve de mon pays sans tortures sans prisons
Je scrute de mes yeux myopes mes rêves dans ma prison
Bachir Hadj Ali. « In Que la joie demeure. »
> Foudil :
لا أملك، أيّها الصديق العزيز، إلاّ أن أشكرك و أرحبّ بك مجدّداً ... رعاك اللّه ...مع تحيّاتي الخالصة إليك و إلى ذويك
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