Le tableau de l’artiste Zakia Margoum représentant la récolte des oranges à TRIFFA offre plusieurs perspectives d’analyses, il y a d’abord la dimension picturale, ou, par une audace technique, et un flou artistique elle sublime les couleurs chaudes, on voit en arrière plan le bleu pâle du ciel se mariant avec les verts d’eau des arbres et ces petites pastilles jaune clair du fruit,combiné au couleurs tièdes,froides et grises des mouvements imprécis des ouvriers et des outils de travail. Par ses motifs et ses teintes, le concept du tableau est clairement défini, il est à mon sens dans le narratif et par certains cotés il peut s’apparenter au courant de l’art naïf. Le style de ZAKIA MARGOUM a une valeur spirituelle ou il concentre et rattache les couleurs basiques aux sentiments essentiels. La force créatrice de l’artiste rajoute un espace grandement symbolique et une coloration spécifique irréelle à ses travaux, qui tous peignent le réel, (cf ses tableau sur la Palestine) on se demande alors ou est la réalité ? Grande question.
La deuxième perspective d’analyse de ce tableau est contenue dans sa propension à définir un sentiment d’appartenance. Comment un produit agricole peut–il être un médiateur d’un pays,d’une région. Comment acquiert-il cette polysémie ? Il m’est arrivé en achetant des fruits et légumes à Paris de faire un choix spécifique,ma préférence réfléchie et décidée allait à leur pays de provenance. A tous ces fruits et légumes sur les étalages parisiens, le label marocain, gorgés de soleil et de « Hnana » l’emportait sur tous les autres, en effet j’étais carrément attiré par l’estampille voyante « ORANGE PRODUITE AU MAROC ».
Elle doit être sacrement bonne cette orange produite dans cette belle région de TRIFFA pour que notre l’artiste en fasse un tableau de référence.
Amicalement. Ton ami Foudil de Constantine.
Toutes mes amitiés à si LEKLAK.
PS : Un hommage appuyé à l’artiste ZAKIA MARGOUM. J’espère qu’un jour elle exposera ses travaux en Algérie.
tu nous fais Jamal constamment sentir rihet lebled.. par ces photos et ces tableaux splendides, mélangeant le réél et l'irréél...cette odeur faite d' un "petrin" de hamri et l'eau douce de notre princesse endormie dans la plaine de trifa...en y ajoutant la brise enchantée et enchantante venant de la meditéranée toute proche .Résultat: beauté, bonté et familiarité des lieux des choses et des gens. les textes de m.foudil, poétiques et débordants de culure et de savoir critique sont un mine pour y extraire tout les joyaux. je m'éxprime mal!!! j'attends avec impatience la réparation de mon pc pour écrire ce que je sens en arabe.
Vous avez une « chance » inouie d’habiter une si belle région, bercée par la brise de notre « mère » méditerranée toute proche (dixit Mr LEKLAK), et entourée de mille et une contrée, aussi fabuleuses et éclatantes de beauté et de splendeur, les unes que les autres. Je ne vais pas toutes les citer ici, mais je ne peux m’empêcher d’évoquer avec enthousiasme ce que j’ai vu et ce que votre site m’a inspiré: à savoir Hassi Milli « qui a une place particulière dans mon coeur », Berkane et son artisanat, Ain Reggada et son folklore, Triffa et son agriculture, Zegzel et ses ravins, Béni Znassen et ses forêts, Fezouane et ses eaux pures, Oujda avec ses fameuses portes et la piété de sidi Yahia, Saidia et ses plages dorées, etc.
Chacune des ces contrées, par les charmes attrayants de ses paysages , les vestiges historiques et humains qui lui sont propres, offre à mon sens une « qualité de vie naturelle » et un « confort moral » incomparables, qui sont loin du tumulte et du bouillonnement de la « ville » ou de la vie moderne.
Ma sensibilité à cet « espace» n’est pas seulement géographique et physique, elle est aussi humaine et sociale. L’intérêt et la curiosité pour ce site sont certes suscités par l’agencement et la configuration de l’espace naturel qu’il décrit, mais aussi par les qualités « voilées » de ses habitants.
En plus des aspects physiques de cette région, potentiellement considérable, je décèle à travers la présentation virtuelle de cet espace, un code de conduite ancestral et une probité discrète des hommes ; une bienséance mesurée et une rectitude morale de leurs comportements ; une loyauté et une intégrité « rurale » de ces hommes à toute épreuve. Je pense que votre pudeur et votre décence, votre retenue et votre délicatesse, vous empêchent de vous « approprier » et de traiter de quelque chose de substantielle :l’homme dans sa grandeur et sa petitesse.
L’élément humain est le grand « absent/présent » dans votre site. Il est en filigrane, il faut le deviner, il faut le découvrir il faut l’approcher, il faut l’imaginer. Mon ami Djamel ou est l’homme, l’habitant, l’autochtone, le citoyen ? Il gagnerait à être connu et apprécié, autant pour ses qualités intrinsèques et extrinsèques, que pour son dur labeur.
Il me semble, que si vous traitez l’homme à votre belle façon, il en sortira grandi, riche et fécond ; et cela au vu de votre générosité apparente,de votre noblesse d’esprit,et de votre sens des responsabilités. (Votre prise de position à propos de GHAZA en témoigne largement.)
C’est un choix esthétique et personnel me diriez- vous, il faudrait alors le respecter. Ceci n’est ni un reproche ni une critique, mais juste une simple constation, en gage d’estime et de respect.
Amicalement.
Ton ami foudil de Constantine.
A notre ami « LEKLAK ».
Cher ami l’avantage que vous avez sur moi est considérable, car en plus de votre aisance en langue française, vous maîtrisez parfaitement la langue arabe, ce qui loin d’être mon cas, mais je m’y mets entre temps. L’important, à mon sens, c’est de pouvoir établir avec les autres une communication véritable et authentique, dont le fondement est la sincérité, l’écoute attentive et le respect mutuel. La sémantique langagière: le style, les métaphores, les tournures etc, c’est ce qui importe le moins, car ce n’est que de la fioriture et de l’ornement. Amitiés et estime. FOUDIL
أشكر لجمال أن أتاح لنا هذه المساحة الافتراضية للتحاور الفكري والوجداني..ومن حسنات الحاسي أن قيض له رفقة من احسن ما يتمنى المرء وهي رفقة الفكر...وآخرها الضيف الجديد الأخ فوضيل الذي يكتشف فيه الحاسي أديبا رقيقا ربما يرى الأخ جمال نفسه وحاسيَه لأول مرة بمنظار نقدي أخَّاذ بلغته، بناَّء بمضمونه...وقد اعتاد جمال مجرد عبارات الإعجاب وأغلبها انطباعية..وأعترف بأني كنت من أولئك المعجبين الذين لم يكونوا يضيفون للحاسي أية قيمة سوى تدبيج نصوص هامشية هي أقرب إلى الذات منها إلى الموضوع.وعذري الوحيد أننا شربنا من الموارد نفسها وسرحنا جميعا في المرابع نفسها...ومن أفيد ما قرأت لفوضيل ما كتبه أخيرا على شكل سؤال هو: أين الإنسان المحلي والمواطن ؟ ملاحظة لا تغفل وجود الإنسان في الحاسي بقدر ما ترى حضوره باهتا أو كما قال فوضيل (وليسمح لي أن أخاطبه هكذا وأرجوا ألا يضيف هو للقبي :إن الإنسان هو اكبر غائب في الحاسي."si" حقا إن المكان هو الشخصية الرئيسة في الحاسي، وأما الشخوص الإنسانية فهي متوارية من وراء حجاب من الحشمة والوقار أو بارزة من خلال بعض المظاهر أوالظواهر الفنية الشعبية.واسأل: أليس من وراء كل صورة لمسة أو طيف من الإنسان..ذلك المتواري الذي يحرث الحقل المشعشع بالزرع وشقائق النعمان والأقحوان؟ والإنسان الذي يغرس اللوز والزيتون والبرتقال والرمان...وينسج "العلاوة" ويصنع "المدلة" ويعجن الخبز والمسمن وخرينكو ويحفر ساقية العين الدفاقة في السهل وبجوار الوديان في الجبل؟..جمال إن حاستك الفنية المثقفة تستطيع أن تجعل الإنسان أكثر حضورا-كما قال فوضيل-مع الاحتفاض بغيابه.. ذلك الغياب الآسر الذي يضفي على العمل الفني ذاك الإغراء الذي لا يقاوم للنظر والقراءة والتأمل. ولفوضيل الفضل في إثارة الموضوع.لقد أثنى على فرنسيتي..مجاملة مقبولة..وقد تكون كذلك بعض الأحيان، لكن حيانا كثيرة تخون العبارة..والعبارة خوانة عند بباب كل جميل
أنا ابن فلاح و أحاول تلمّس الجمال في الأعشاب و الأزهار و الأغصان و الأعمال ... و كثير ممّا أدرجته في هذه المدوّنة أتى عفواً أو وفق منطق لاشعوري ... أمّا التصوير فعلاقتي به علاقة هواية ليس إلاّ ... و شكراً لكما على تفضلكما بتسجيل ملاحظاتكما القيمة التي قد يردّ عليها غيري من زوار الحاسي ... مع تحيّاتي الصادقة
5 commentaires:
Bonjour cher ami Djamel
L’orange: Fruit ou Langage.
Le tableau de l’artiste Zakia Margoum représentant la récolte des oranges à TRIFFA offre plusieurs perspectives d’analyses, il y a d’abord la dimension picturale, ou, par une audace technique, et un flou artistique elle sublime les couleurs chaudes, on voit en arrière plan le bleu pâle du ciel se mariant avec les verts d’eau des arbres et ces petites pastilles jaune clair du fruit,combiné au couleurs tièdes,froides et grises des mouvements imprécis des ouvriers et des outils de travail.
Par ses motifs et ses teintes, le concept du tableau est clairement défini, il est à mon sens dans le narratif et par certains cotés il peut s’apparenter au courant de l’art naïf.
Le style de ZAKIA MARGOUM a une valeur spirituelle ou il concentre et rattache les couleurs basiques aux sentiments essentiels.
La force créatrice de l’artiste rajoute un espace grandement symbolique et une coloration spécifique irréelle à ses travaux, qui tous peignent le réel, (cf ses tableau sur la Palestine) on se demande alors ou est la réalité ? Grande question.
La deuxième perspective d’analyse de ce tableau est contenue dans sa propension à définir un sentiment d’appartenance.
Comment un produit agricole peut–il être un médiateur d’un pays,d’une région. Comment acquiert-il cette polysémie ?
Il m’est arrivé en achetant des fruits et légumes à Paris de faire un choix spécifique,ma préférence réfléchie et décidée allait à leur pays de provenance.
A tous ces fruits et légumes sur les étalages parisiens, le label marocain, gorgés de soleil et de « Hnana » l’emportait sur tous les autres, en effet j’étais carrément attiré par l’estampille voyante « ORANGE PRODUITE AU MAROC ».
Elle doit être sacrement bonne cette orange produite dans cette belle région de TRIFFA pour que notre l’artiste en fasse un tableau de référence.
Amicalement.
Ton ami Foudil de Constantine.
Toutes mes amitiés à si LEKLAK.
PS :
Un hommage appuyé à l’artiste ZAKIA MARGOUM.
J’espère qu’un jour elle exposera ses travaux en Algérie.
tu nous fais Jamal constamment sentir rihet lebled.. par ces photos et ces tableaux splendides, mélangeant le réél et l'irréél...cette odeur faite d' un "petrin" de hamri et l'eau douce de notre princesse endormie dans la plaine de trifa...en y ajoutant la brise enchantée et enchantante venant de la meditéranée toute proche .Résultat: beauté, bonté et familiarité des lieux des choses et des gens. les textes de m.foudil, poétiques et débordants de culure et de savoir critique sont un mine pour y extraire tout les joyaux. je m'éxprime mal!!! j'attends avec impatience la réparation de mon pc pour écrire ce que je sens en arabe.
Cher ami Djamel bonjour,
Vous avez une « chance » inouie d’habiter une si belle région, bercée par la brise de notre « mère » méditerranée toute proche (dixit Mr LEKLAK), et entourée de mille et une contrée, aussi fabuleuses et éclatantes de beauté et de splendeur, les unes que les autres.
Je ne vais pas toutes les citer ici, mais je ne peux m’empêcher d’évoquer avec enthousiasme ce que j’ai vu et ce que votre site m’a inspiré: à savoir Hassi Milli « qui a une place particulière dans mon coeur », Berkane et son artisanat, Ain Reggada et son folklore, Triffa et son agriculture, Zegzel et ses ravins, Béni Znassen et ses forêts, Fezouane et ses eaux pures, Oujda avec ses fameuses portes et la piété de sidi Yahia, Saidia et ses plages dorées, etc.
Chacune des ces contrées, par les charmes attrayants de ses paysages , les vestiges historiques et humains qui lui sont propres, offre à mon sens une « qualité de vie naturelle » et un « confort moral » incomparables, qui sont loin du tumulte et du bouillonnement de la « ville » ou de la vie moderne.
Ma sensibilité à cet « espace» n’est pas seulement géographique et physique, elle est aussi humaine et sociale.
L’intérêt et la curiosité pour ce site sont certes suscités par l’agencement et la configuration de l’espace naturel qu’il décrit, mais aussi par les qualités « voilées » de ses habitants.
En plus des aspects physiques de cette région, potentiellement considérable, je décèle à travers la présentation virtuelle de cet espace, un code de conduite ancestral et une probité discrète des hommes ; une bienséance mesurée et une rectitude morale de leurs comportements ; une loyauté et une intégrité « rurale » de ces hommes à toute épreuve.
Je pense que votre pudeur et votre décence, votre retenue et votre délicatesse, vous empêchent de vous « approprier » et de traiter de quelque chose de substantielle :l’homme dans sa grandeur et sa petitesse.
L’élément humain est le grand « absent/présent » dans votre site.
Il est en filigrane, il faut le deviner, il faut le découvrir il faut l’approcher, il faut l’imaginer.
Mon ami Djamel ou est l’homme, l’habitant, l’autochtone, le citoyen ?
Il gagnerait à être connu et apprécié, autant pour ses qualités intrinsèques et extrinsèques, que pour son dur labeur.
Il me semble, que si vous traitez l’homme à votre belle façon, il en sortira grandi, riche et fécond ; et cela au vu de votre générosité apparente,de votre noblesse d’esprit,et de votre sens des responsabilités.
(Votre prise de position à propos de GHAZA en témoigne largement.)
C’est un choix esthétique et personnel me diriez- vous, il faudrait alors
le respecter.
Ceci n’est ni un reproche ni une critique, mais juste une simple constation, en gage d’estime et de respect.
Amicalement.
Ton ami foudil de Constantine.
A notre ami « LEKLAK ».
Cher ami l’avantage que vous avez sur moi est considérable, car en plus de votre aisance en langue française, vous maîtrisez parfaitement la langue arabe, ce qui loin d’être mon cas, mais je m’y mets entre temps.
L’important, à mon sens, c’est de pouvoir établir avec les autres une communication véritable et authentique, dont le fondement est la sincérité, l’écoute attentive et le respect mutuel.
La sémantique langagière: le style, les métaphores, les tournures etc, c’est ce qui importe le moins, car ce n’est que de la fioriture et de l’ornement.
Amitiés et estime.
FOUDIL
أشكر لجمال أن أتاح لنا هذه المساحة الافتراضية للتحاور الفكري والوجداني..ومن حسنات الحاسي أن قيض له رفقة من احسن ما يتمنى المرء وهي رفقة الفكر...وآخرها الضيف الجديد الأخ فوضيل الذي يكتشف فيه الحاسي أديبا رقيقا ربما يرى الأخ جمال نفسه وحاسيَه لأول مرة بمنظار نقدي أخَّاذ بلغته، بناَّء بمضمونه...وقد اعتاد جمال مجرد عبارات الإعجاب وأغلبها انطباعية..وأعترف بأني كنت من أولئك المعجبين الذين لم يكونوا يضيفون للحاسي أية قيمة سوى تدبيج نصوص هامشية هي أقرب إلى الذات منها إلى الموضوع.وعذري الوحيد أننا شربنا من الموارد نفسها وسرحنا جميعا في المرابع نفسها...ومن أفيد ما قرأت لفوضيل ما كتبه أخيرا على شكل سؤال هو: أين الإنسان المحلي والمواطن ؟
ملاحظة لا تغفل وجود الإنسان في الحاسي بقدر ما ترى حضوره باهتا أو كما قال فوضيل (وليسمح لي أن أخاطبه هكذا وأرجوا ألا يضيف هو للقبي
:إن الإنسان هو اكبر غائب في الحاسي."si"
حقا إن المكان هو الشخصية الرئيسة في الحاسي، وأما الشخوص الإنسانية فهي متوارية من وراء حجاب من الحشمة والوقار أو بارزة من خلال بعض المظاهر أوالظواهر الفنية الشعبية.واسأل: أليس من وراء كل صورة لمسة أو طيف من الإنسان..ذلك المتواري الذي يحرث الحقل المشعشع بالزرع وشقائق النعمان والأقحوان؟ والإنسان الذي يغرس اللوز والزيتون والبرتقال والرمان...وينسج "العلاوة" ويصنع "المدلة" ويعجن الخبز والمسمن وخرينكو ويحفر ساقية العين الدفاقة في السهل وبجوار الوديان في الجبل؟..جمال إن حاستك الفنية المثقفة تستطيع أن تجعل الإنسان أكثر حضورا-كما قال فوضيل-مع الاحتفاض بغيابه.. ذلك الغياب الآسر الذي يضفي على العمل الفني ذاك الإغراء الذي لا يقاوم للنظر والقراءة والتأمل.
ولفوضيل الفضل في إثارة الموضوع.لقد أثنى على فرنسيتي..مجاملة مقبولة..وقد تكون كذلك بعض الأحيان، لكن حيانا كثيرة تخون العبارة..والعبارة خوانة عند بباب كل جميل
> Foudil & Laklak :
أنا ابن فلاح و أحاول تلمّس الجمال في الأعشاب و الأزهار و الأغصان و الأعمال ... و كثير ممّا أدرجته في هذه المدوّنة أتى عفواً أو وفق منطق لاشعوري ... أمّا التصوير فعلاقتي به علاقة هواية ليس إلاّ ... و شكراً لكما على تفضلكما بتسجيل ملاحظاتكما القيمة التي قد يردّ عليها غيري من زوار الحاسي ... مع تحيّاتي الصادقة
Enregistrer un commentaire