13/03/2009

دم الخطاف

Tiflalast Swallow سنونو
Tiflalast Swallow سنونو
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الخطاف الذي
ألفيته على الحصى
كم طار في المدى
و رفرف جنب الربى
باحثا عن المأوى
مع الريح الهفّافة
كم سفّ و غنّى
على طريق السيارات ها
قد ألقاه الردى
*
المنقار الناي المكسور
و الدم اليابس على عنق السنونو
قالا لي
الذي بالبشرى أتى
و ما صاده الفتى
ها قد غطّاه الندى
ما توقّع و ما درى

2 commentaires:

foudil a dit…

Mon très cher Djamel bonjour,


A propos des dangers qui menacent de nos jours, tous les animaux sans exception, et particulièrement les oiseaux ;
Le texte du poète Kurde REBWAR, est on ne peut plus parlant
Il dénonce une situation dramatique, et à travers ses écrits, il démontre la pollution de tous ordre de la nature et les hostilités du monde que rencontrent les animaux.
De ce poème sont nés l’exposition LA PLUIE DES OISEAUX,puis l’association internationale « LA PLUIE DES OISEAUX ».

Le poème
de Rebwar (peintre et poète Kurde).

LA PLUIE D'OISEAUX

Ce matin
quand on s'est levé, les oiseaux avaient été informés trop tardivement des bombardements chimiques.
Tous ensemble, ils tentaient de se sauver, mais où ?
Nul ne le sait.
Autrefois,
quand les chasseurs les visaient, ils s'envolaient.
Mais aujourd'hui, la vie et la mort se mêlent :
On ne peut pas respirer l'air.
Comme masque, les enfants de Sergalou se mettent des morceaux de chiffons mouillés sur la bouche. Ils se regardent et rient comme si c'était un nouveau jeu qui arrivait en cadeau au village.
Petit à petit,
les moineaux,
les pigeons,
les rossignols
qui tombent si rarement dans les pièges chutent devant les enfants.
Aveugles, ils se heurtent aux vitres des fenêtres, aux branches des arbres. Ils ne savent où aller.
Les chemins sont perdus.
Et ces oiseaux bleus;
Qui volent près des sommets, si près des sommets, si près du bleu du ciel face aux grottes profondes et inaccessibles de Bergalou, ces oiseaux qui ne descendent jamais de la montagne, eux aussi, voilà qu'ils chutent, impuissants, en heurtant les rochers, les toits des maisons et les arbres de la forêt.
Depuis plus de mille ans, c'est la première fois qu'ils meurent sans pouvoir regarder le ciel bleu au-dessus des sommets.
Ce jour-là,
je me suis dit "si je ne suis pas comme vous une histoire perdue, je vous promets de raconter partout la pluie mortelle des oiseaux du Kurdistan, le frémissement de leurs ailes, pour que l'humanité entende le cri sans voix de mon pays endeuillé".


Amicalement.

Toute mon estime et mon profond respect.
Ton ami Foudil de Constantine.


Mes amitiés chaleureuses à LAKLAK.


Ci-joint le texte en Kurde pour la beauté de la calligraphe.
Le poème en Kurde.

Jamal Elkhalladi جمال الخلاّدي a dit…

> Foudil :

أمن البشرية مرتبط بأمن البيئة ... مع تشكراتي