Les brumes finissent toujours par se dissiper, elles laissent place à une éclaircie, même furtive, alors là il faut en profiter car tous les horizons sont permis.
Un petit texte pour tromper l’ennui.
Renaissance
Il pleut sur mes jours délabrés Dans des villes fantômes De pavés détrempés Le long de quais brumeux Aux lumières affaiblies Il pleut sur mon cœur endoloris Des giboulées glacées Déversées de cimes enlacées Cœur brisé Poitrine compressée Sourire figé Vie piégée Je soulève mon coeur meurtri Il vit ses chagrins affligés Il peine à vivre et espérer Il replonge sous le déluge Des remords Des remontrances Des semonces répétées La parole subtilisée Il pleut sur mes souvenirs ensevelis Au fond de ma mémoire entassés Jalousement gardés Pour réchauffer Ce qui reste après l’oubli Des mes amours consommés Aujourd’hui parsemés Sur des îlots embrumés De terres brûlées De ciels pourprés Il pleut de l’amertume Tristesse et mélancolie Pour me supplicier Il pleut de la folie Suffocation et asphyxie Pour m’oppresser Il pleut de la nostalgie Sur mes vies émoussées Les blessures encore déchirées Les plaies mal pansées Les sentiments dissipés Mes douleurs muettes Silencieuses et avérées Se mettent à hurler Le jour pour m’interpeller La nuit pour m’achever Puis elles tonnent à l’infini Les hommes passent Sans regarder Sans protester La tête baissée Les yeux détournées La consciences enveloppée Le pas pressé Les espoirs délaissés Le blanc défait Le noir a gagné
Un jour……. Les hommes ont accouru Avec finesse et acuité La vie c’est métamorphosée La tempête s’est estompée Les nuages se sont dissipés Les vents violents sont muets Les pluies torrentielles ont cessé Les mers calmées Le ciel égayé Le soleil irradie C’est l’embellie Le calme est pérennisé Le jour s’est levé Sur mes rêves réinventés Cupidon est repassé Par des chemins escarpés Amour renouvelé Les oiseaux chantent ensorcelés Ils célèbrent les temps d’aimer Le printemps nouveau est né Je promène mes souvenirs Au gré des vents assoupis Dans des villes saintes Langoureuses et bruyantes Le long de quais éclairés Sereins et animés D’iode imprégnés Le cœur léger Il papillonne revigoré Le long de berges libérées Mes souvenirs renaissent à la vie Pour une longue durée L’attente est sublimée Les vœux exaucés Les supplications gratifiées Les implorations acceptées Bonjour à la vie A jamais ?
Amicalement. Ton ami Foudil de Constantine. Grande estime et profond respect.
2 commentaires:
Mon très cher ami Djamel bonjour,
Les brumes finissent toujours par se dissiper, elles laissent place à une éclaircie, même furtive, alors là il faut en profiter car tous les horizons sont permis.
Un petit texte pour tromper l’ennui.
Renaissance
Il pleut sur mes jours délabrés
Dans des villes fantômes
De pavés détrempés
Le long de quais brumeux
Aux lumières affaiblies
Il pleut sur mon cœur endoloris
Des giboulées glacées
Déversées de cimes enlacées
Cœur brisé
Poitrine compressée
Sourire figé
Vie piégée
Je soulève mon coeur meurtri
Il vit ses chagrins affligés
Il peine à vivre et espérer
Il replonge sous le déluge
Des remords
Des remontrances
Des semonces répétées
La parole subtilisée
Il pleut sur mes souvenirs ensevelis
Au fond de ma mémoire entassés
Jalousement gardés
Pour réchauffer
Ce qui reste après l’oubli
Des mes amours consommés
Aujourd’hui parsemés
Sur des îlots embrumés
De terres brûlées
De ciels pourprés
Il pleut de l’amertume
Tristesse et mélancolie
Pour me supplicier
Il pleut de la folie
Suffocation et asphyxie
Pour m’oppresser
Il pleut de la nostalgie
Sur mes vies émoussées
Les blessures encore déchirées
Les plaies mal pansées
Les sentiments dissipés
Mes douleurs muettes
Silencieuses et avérées
Se mettent à hurler
Le jour pour m’interpeller
La nuit pour m’achever
Puis elles tonnent à l’infini
Les hommes passent
Sans regarder
Sans protester
La tête baissée
Les yeux détournées
La consciences enveloppée
Le pas pressé
Les espoirs délaissés
Le blanc défait
Le noir a gagné
Un jour…….
Les hommes ont accouru
Avec finesse et acuité
La vie c’est métamorphosée
La tempête s’est estompée
Les nuages se sont dissipés
Les vents violents sont muets
Les pluies torrentielles ont cessé
Les mers calmées
Le ciel égayé
Le soleil irradie
C’est l’embellie
Le calme est pérennisé
Le jour s’est levé
Sur mes rêves réinventés
Cupidon est repassé
Par des chemins escarpés
Amour renouvelé
Les oiseaux chantent ensorcelés
Ils célèbrent les temps d’aimer
Le printemps nouveau est né
Je promène mes souvenirs
Au gré des vents assoupis
Dans des villes saintes
Langoureuses et bruyantes
Le long de quais éclairés
Sereins et animés
D’iode imprégnés
Le cœur léger
Il papillonne revigoré
Le long de berges libérées
Mes souvenirs renaissent à la vie
Pour une longue durée
L’attente est sublimée
Les vœux exaucés
Les supplications gratifiées
Les implorations acceptées
Bonjour à la vie
A jamais ?
Amicalement.
Ton ami Foudil de Constantine.
Grande estime et profond respect.
Mes amitiés "poetiques" à notre ami LEKLAK.
> Foudil :
شكرا على إتحافنا بشعرك الجميل ...مع التحية و التقدير و الاحترام
Enregistrer un commentaire