Cette photographie, avec toutes ces routes qui s’entrecroisent, m’inspire le fameux refrain des routards « On the road again. » Ce refrain cher à tous les routards du monde est le meilleur moteur de la continuité, de l’endurance, du rêve, de la liberté et peut-être une rupture de la monotonie, pour ne pas dire de la fidélité.
وداع الوفي
L’animal et l’homme.
Le contraste entre ces deux entités est celui de la gratitude et de la fidélité. Si le premier nommé, non doué de conscience, fonctionne à l’instinct, sa fidélité peut-être conçue comme une forme de gratitude envers l’humain, le rapport est ainsi vécu sur un mode simple, sans complexité, la règle du jeu étant connue dés le départ; elle instaure l’affectivité comme base de départ, qui détermine les comportements ; et la fidélité s’en suit.
Chez l’humain le rapport à l’autre est complexe, son fondement est multidéterminé, la fidélité peut-être vécue comme une qualité d’âme, comme un engagement sincère et continu, ou par contre elle peut-être perçue comme une terrible dépendance, ou à la limite comme une aliénation, l’homme a toujours peur de s’engager.
D’où toutes ces questions que cette problématique soulève.
Etre fidèle est-ce savoir remplir tous ses engagements? Etre fidèle est-ce renoncer à sa propre liberté? La fidélité est-elle une forme un renoncement à/de soi?
« L’animal social » doit-il faire le serment de ne manquer à aucun devoir, et surtout celui de la fidélité, être attaché à accomplir ses obligations, ses engagements ; car la fidélité à ses serments.
Ci-joint un petit texte qui incarne certainement le dévouement et la fidélité.
« Une statue, ainsi qu'une stèle collée sur un mur de la gare de Shibuya, rend hommage à un chien de la race Akita qui naquit en 1923 dans la ville d'Odate (au nord du département d'Akita,Japon).
Il fut adopté à l'âge de deux mois par un professeur de l'université. Le chien, nommé Hachi, avait l'habitude d'accompagner son maître jusqu'à la gare chaque matin et de venir l'accueillir devant la gare tous les soirs de Tôkyô, Dr Eizaburo Ueno, qui habitait dans le quartier de Shibuya.
En mai 1925, alors qu'il travaillait à l'université, le professeur Ueno mourut d'une crise cardiaque.
Le chien vint comme chaque soir à la rencontre de son maître devant la gare de Shibuya et l'attendit jusqu’à la nuit tombée. Des amis du professeur vinrent le chercher et l'emmenèrent avec eux à plusieurs kilomètres de là. Mais le chien s'échappa le jour suivant pour aller accompagner son maître à la gare. Et il continua de longues années durant à venir à la rencontre de son maître devant la gare de Shibuya. Les gens du quartier furent si impressionnés par la fidélité indéfectible du chien qu'ils commencèrent à lui offrir de la nourriture et de l'eau. Rapidement la renommée du chien s'étendit au-delà de Tôkyô et il ne devint pas rare de voir arriver des touristes de province juste pour avoir le privilège de voir et toucher Chûken Hachiko (Hachiko le chien fidèle).
Les années passèrent et Hachiko, accablé par de l'arthrite, fut bientôt incapable de marcher. Il continua cependant à venir régulièrement devant la gare de Shibuya où le 7 mars 1935 on le retrouva mort à l'endroit exact où il avait l'habitude d'attendre son maître, le professeur Ueno.
Une statue en bronze d'Hachiko, oeuvre du sculpteur Teru Ando, fut érigée en 1935 devant la gare de Shibuya. Cette statue que l'on trouve aujourd'hui devant la gare de Shibuya à l'endroit même où Hachiko avait l'habitude d'attendre son maître. Chaque année, le 7 mars, une fête (Chûken Hachiko matsuri) est organisée devant la statue d'Hachiko en l'honneur du chien fidèle, le symbole de loyauté et de dévouement.»
« OU EL3BRA KABIRA ». Un exemple à méditer longuement.
Amicalement. Ton ami Foudil de Constantine. Estime, respect, et fidélité.
Mes salutations et ma fidélité amicale à notre ami LAKLAK.
2 commentaires:
Mon très cher ami Djamel bonjour,
Cette photographie, avec toutes ces routes qui s’entrecroisent, m’inspire le fameux refrain des routards « On the road again. »
Ce refrain cher à tous les routards du monde est le meilleur moteur de la continuité, de l’endurance, du rêve, de la liberté et peut-être une rupture de la monotonie, pour ne pas dire de la fidélité.
وداع الوفي
L’animal et l’homme.
Le contraste entre ces deux entités est celui de la gratitude et de la fidélité.
Si le premier nommé, non doué de conscience, fonctionne à l’instinct, sa fidélité peut-être conçue comme une forme de gratitude envers l’humain, le rapport est ainsi vécu sur un mode simple, sans complexité, la règle du jeu étant connue dés le départ; elle instaure l’affectivité comme base de départ, qui détermine les comportements ; et la fidélité s’en suit.
Chez l’humain le rapport à l’autre est complexe, son fondement est multidéterminé, la fidélité peut-être vécue comme une qualité d’âme, comme un engagement sincère et continu, ou par contre elle peut-être perçue comme une terrible dépendance, ou à la limite comme une aliénation, l’homme a toujours peur de s’engager.
D’où toutes ces questions que cette problématique soulève.
Etre fidèle est-ce savoir remplir tous ses engagements?
Etre fidèle est-ce renoncer à sa propre liberté?
La fidélité est-elle une forme un renoncement à/de soi?
« L’animal social » doit-il faire le serment de ne manquer à aucun devoir, et surtout celui de la fidélité, être attaché à accomplir ses obligations, ses engagements ; car la fidélité à ses serments.
Ci-joint un petit texte qui incarne certainement le dévouement et la fidélité.
« Une statue, ainsi qu'une stèle collée sur un mur de la gare de Shibuya, rend hommage à un chien de la race Akita qui naquit en 1923 dans la ville d'Odate (au nord du département d'Akita,Japon).
Il fut adopté à l'âge de deux mois par un professeur de l'université.
Le chien, nommé Hachi, avait l'habitude d'accompagner son maître jusqu'à la gare chaque matin et de venir l'accueillir devant la gare tous les soirs de Tôkyô, Dr Eizaburo Ueno, qui habitait dans le quartier de Shibuya.
En mai 1925, alors qu'il travaillait à l'université, le professeur Ueno mourut d'une crise cardiaque.
Le chien vint comme chaque soir à la rencontre de son maître devant la gare de Shibuya et l'attendit jusqu’à la nuit tombée.
Des amis du professeur vinrent le chercher et l'emmenèrent avec eux à plusieurs kilomètres de là.
Mais le chien s'échappa le jour suivant pour aller accompagner son maître à la gare. Et il continua de longues années durant à venir à la rencontre de son maître devant la gare de Shibuya.
Les gens du quartier furent si impressionnés par la fidélité indéfectible du chien qu'ils commencèrent à lui offrir de la nourriture et de l'eau. Rapidement la renommée du chien s'étendit au-delà de Tôkyô et il ne devint pas rare de voir arriver des touristes de province juste pour avoir le privilège de voir et toucher Chûken Hachiko (Hachiko le chien fidèle).
Les années passèrent et Hachiko, accablé par de l'arthrite, fut bientôt incapable de marcher.
Il continua cependant à venir régulièrement devant la gare de Shibuya où le 7 mars 1935 on le retrouva mort à l'endroit exact où il avait l'habitude d'attendre son maître, le professeur Ueno.
Une statue en bronze d'Hachiko, oeuvre du sculpteur Teru Ando, fut érigée en 1935 devant la gare de Shibuya.
Cette statue que l'on trouve aujourd'hui devant la gare de Shibuya à l'endroit même où Hachiko avait l'habitude d'attendre son maître.
Chaque année, le 7 mars, une fête (Chûken Hachiko matsuri) est organisée devant la statue d'Hachiko en l'honneur du chien fidèle, le symbole de loyauté et de dévouement.»
« OU EL3BRA KABIRA ».
Un exemple à méditer longuement.
Amicalement.
Ton ami Foudil de Constantine.
Estime, respect, et fidélité.
Mes salutations et ma fidélité amicale à notre ami LAKLAK.
أحد كتّاب العرب القدامى ترك كتيّباً
وضع له العنوان التالي : فضل الكلاب على كثير ممّن لبس الثياب
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شكراً أخي فوضيل على إضافاتك القيّمة ... مع تحيّاتي الحارّة
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