Encore un autre cri du cœur pour ce « Hassi iftiradi » qui nous emballe par ses jardins fleuris, ses « fontaines » ravissantes, ces « leklak » enchanteurs, et tes belles paroles déclamées depuis toujours.
Chant naturel.
Un oiseau allègre, Libre et affranchi, Traverse ma journée, Propageant, Dans un sillage lumineux, Un chant liturgique, Me délivrant de mes angoisses ;
Une étoile filante bleutée, Faite de lumière limpide, De clarté transparente, Illumine ma nuit amnésique, D’un rêve difficile à dompter ;
Une fleur au nectar coulant, Butinée par des abeilles habiles, Et des papillons des îles, Me reparle d’amour retrouvé ;
Un arbre centenaire, Élancé vers le ciel, Mille fois brûlé et incendié, Ecorché par mes semblables, M’offre son ombre pour me parer, Des morsures d’une douleur ravivée ;
Un éclair foudroyant, Balafre mon ciel gris, Il gronde sa colère, Sur mes journées abrégées, Par une séparation consommée;
Des pluies tardives et tièdes, Arrosent, Mes parterres asséchés, Mes souvenirs raccourcis, Mes yeux desséchés ;
Des vents secs et violents, Contradictoires, Balayent mes désespoirs, Éloignent mes tourments, Apaisent mes regards blessés ;
Une pleine lune, D’une blancheur immaculée, Pendante dans un ciel d’été, Guide mes pas enchevêtrés, Dans des chemins de traverse, Parés de bordures balisées ;
Un soleil insolent, Imposant, Par ses rayons doux, Caresse mon corps zébré, Panse mon front lardé, Eclaire mes horizons éloignés.
Mes montagnes belles, Immuables, intemporelles, Leur silence plein de mille bruits, Me rassurent, Dans des moments de crainte, Et de folle d’inquiétude.
La nuit capricieuse et agitée, Inspire la peur et l’épouvante, Pleine de couleurs invisibles, Secouée de vibrations apaisantes, D’ondes divines flottantes, Calme mes pensées absurdes;
Assis dans la pénombre de mes espoirs, Ebahi, les yeux hagards, Je regarde médusé, Ce monde provisoire, Qui renaît chaque soir, Polymorphe et mobile, Fait de merveilles, De beautés cruelles, De pensées originelles;
Le bonheur terrestre, N’est-il pas de se contenter, De toutes ces petites choses éphémères ?
2 commentaires:
Cher ami Djamel bonjour,
Encore un autre cri du cœur pour ce « Hassi iftiradi » qui nous emballe par ses jardins fleuris, ses « fontaines » ravissantes, ces « leklak » enchanteurs, et tes belles paroles déclamées depuis toujours.
Chant naturel.
Un oiseau allègre,
Libre et affranchi,
Traverse ma journée,
Propageant,
Dans un sillage lumineux,
Un chant liturgique,
Me délivrant de mes angoisses ;
Une étoile filante bleutée,
Faite de lumière limpide,
De clarté transparente,
Illumine ma nuit amnésique,
D’un rêve difficile à dompter ;
Une fleur au nectar coulant,
Butinée par des abeilles habiles,
Et des papillons des îles,
Me reparle d’amour retrouvé ;
Un arbre centenaire,
Élancé vers le ciel,
Mille fois brûlé et incendié,
Ecorché par mes semblables,
M’offre son ombre pour me parer,
Des morsures d’une douleur ravivée ;
Un éclair foudroyant,
Balafre mon ciel gris,
Il gronde sa colère,
Sur mes journées abrégées,
Par une séparation consommée;
Des pluies tardives et tièdes,
Arrosent,
Mes parterres asséchés,
Mes souvenirs raccourcis,
Mes yeux desséchés ;
Des vents secs et violents,
Contradictoires,
Balayent mes désespoirs,
Éloignent mes tourments,
Apaisent mes regards blessés ;
Une pleine lune,
D’une blancheur immaculée,
Pendante dans un ciel d’été,
Guide mes pas enchevêtrés,
Dans des chemins de traverse,
Parés de bordures balisées ;
Un soleil insolent,
Imposant,
Par ses rayons doux,
Caresse mon corps zébré,
Panse mon front lardé,
Eclaire mes horizons éloignés.
Mes montagnes belles,
Immuables, intemporelles,
Leur silence plein de mille bruits,
Me rassurent,
Dans des moments de crainte,
Et de folle d’inquiétude.
La nuit capricieuse et agitée,
Inspire la peur et l’épouvante,
Pleine de couleurs invisibles,
Secouée de vibrations apaisantes,
D’ondes divines flottantes,
Calme mes pensées absurdes;
Assis dans la pénombre de mes espoirs,
Ebahi, les yeux hagards,
Je regarde médusé,
Ce monde provisoire,
Qui renaît chaque soir,
Polymorphe et mobile,
Fait de merveilles,
De beautés cruelles,
De pensées originelles;
Le bonheur terrestre,
N’est-il pas de se contenter,
De toutes ces petites choses éphémères ?
Foudil de Constantine.
شكرا صديقي العزيز على هذا الشعر الجميل الذي يتأمل الطبيعة و يحتفي بها في آن واحد
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