25/02/2009

أرض غوغل

Milli Triffa ميلي تريفةMilli Triffa ميلي تريفةMilli Triffa ميلي تريفة
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في المقهى فترة الزوال
أعياني صوغ هايكوهات الضجر
و غاب عنّي الفنّ و القمر
قلت أرض غوغل واسعة
و السبل الاِفتراضيّة غير متربة
و الفأرة طيّعة
فلأبحث عن جبلٍ و مصلّىً و بيدر
*
حقول زيتونٍ صفرة تبنٍ
و صفّ صبّار
بالفأرة قف على الديار
سلّم على سيّد الآبار
*
كن شاعراً أو أركيلوجيّا
فأرض غوغل
لا يداعب العشبَ فيها
نورُ القمر
فيا صبّار قريتي
خبّئ ليَ الزهر
و يا أيّتها اللقالق
الهاجرات صفصاف خضرا
سلّفنني جناحا
فلي هناك جرّة رمّان
بها تركت لعباً و أحلاما
يا عضّة البرقوق و نسمة المسا
و يا جلّناراً لا يخفى
الأوكاليبتوسة
على طريق الكاياص موعدنا
فأنا آتٍ إلى مثواي
خارجاً من صخب المدائن
عابراً فدافد الشيح
مع العصف و الرُّخا
سبّاقَ هوا
بالشوق مضنى

4 commentaires:

عبد المالك المومني a dit…

شعرك في البئر
عين حلال السحر
قد حرر الجناح
لسِفر البواح
ولكأس تروق
من وسناه يتوق
فعاد يحوم
وفي الحوض يعوم

Jamal Elkhalladi جمال الخلاّدي a dit…

أهلا بعودة اللقلاق
...
مع تحياتي

foudil a dit…

Très cher ami Djamel bonjour,

J’ai lu avec intérêt tes récents textes, surtout celui à propos de « ARD GOGLE » je trouve que c’est une très belle parabole, en attendant la suite un petit texte pour te mettre en appétit.

Amicalement.
Ton ami Foudil de Constantine.



Offrande.


Moi,
Simple mortel,
Parmi les mortels,
Dans un geste ultime,
De générosité,
D’offrandes,
Je déclare solonel,

Que,

Je n'ai rien à offrir,
Que de menus petits plaisirs,
Pour les petits enfants,
De mes villages hantés,
Par des souvenirs lointains,
De bonheurs et d’amertume,
J’apporte sur un nuage léger,
De la guimauve mielleuse,
De la quiétude fiévreuse,
Des sucres d’orge rigides,
Des confitures peu acides,
Des jouets divers et apatrides,
Pour une vie simple et limpide,


Je n'ai rien à offrir,
Que de menus petits plaisirs,
Pour les petites filles,
De mes collines oubliées,
Par la nature enjolivées,
Des rubans sertis de joie,
Des ceinturons de bonne volonté,
Des robes auréolées,
Des poupées sublimées,
Des bijoux fantaisie,
Des fêtes d’éternité,
Pour une vie dorée,


Je n'ai rien à offrir,
Que de menus petits plaisirs,
Pour les jeunes désoeuvrés,
De mes villages défavorisés,
Aux désirs refoulés,
De l’espoir agrandi,
De l’espérance retrouvée,
De l’ambition démesurée,
Des amitiés diversifiées,
De l’intelligence à consommer,
Des champs de liberté,
Pour une vie à créer;

Je n'ai rien à offrir,
Que de menus petits plaisirs,
Pour femmes courages de mon pays,
De mirifiques contrées apaisées,
Des rêves grandioses d’émancipées,
Des joies immenses de maternité,
Des regards pleins d’affectivité,
Des demeures agencées,
Des rêves réalisés,
Pour un bonheur inégalé ;

Je n'ai rien à offrir,
Que de menus petits plaisirs,
Pour les braves hommes,
De mes demeures ancestrales,
Un coin de montagne,
Qui sent la lavande,
Un bout de rivière,
Bordé de lauriers,
Des oliviers hérités,
Des figuiers chargés,
Des rayons de soleil orangés,
Des écumes de vagues argentées,
Des quartiers de lune cristallisés,
Des horizons bleus irisés,
Des étoiles frisées,
Pour une vie dédiée à la liberté;

Pour ultime offrande,
J’offre l’amour fraternel,
Mes pensées amicales,
A tous mes compatriotes,
A mes amitiés naissantes,
A mes frères du monde.
Que des étoiles scintillantes,
Les illuminent et les inondent,
D’une clarté permanente.

Foudil de Constantine.


Un poème en offrande pour le retour, tant attendu, de notre ami « LAKLAK », qui vient de se manifester.
Nos meilleures pensées l’accompagnent.

Jamal Elkhalladi جمال الخلاّدي a dit…

شكرا أخي فوضيل
...
مع تحياتي الحارة