A la vue de ces jeunes plants d’oliviers prêts à être plantés et l’étendue de ces champs magnifiques, ne m’ont pas laissés indifférent. Alors ce petit texte.
Amicalement. Ton ami Foudil de Constantine. Estime et respect.
« Lien social et Paysannerie »
La longue chaîne de la vie en groupe nous permet d’affirmer le caractère complémentaire des différentes strates qui composent la société. Une liaison harmonieuse devrait relier en effet les différents groupes sociaux et les diverses générations en s’appuyant sur des éléments d’inter-dépendance et de complémentarité.
On ne peut, à mon humble avis, ni trop s’éloigner, ni se déjuger de son passé, au risque de se perdre et de perdre ses repères identitaires et référentiels qui nous relient à notre culture spécifique à notre« peuple»
Pour autant sommes- nous prisonnier de notre passé au point de s’interdirent, tous progrès, toute modernité, toute évolution ?
La vie nous oblige à vivre ensemble, il doit donc y avoir une inter-pénétration sociétale, une compréhension souhaitée et une acceptation de tous. Les différentes franges sociales, ne vivent pas « cotes à cotes », elles se doivent de vivre en totale immersion dans la société entière. Cependant, la rupture, entre les divers groupes sociaux est un danger éminent pour toute société, car cela peut conduire inévitablement à la marginalisation.
Le plus important n’est-il pas de renforcer et de protéger et ce lien social ?
L’hommage mérité que tu rends dans ta représentation du 19 février 2009, à une catégorie sociale bien déterminée«LA PAYSANNERIE » constitue une connaissance ou reconnaissance explicite du caractère interdépendant de tous les groupes sociaux professionnels qui constituent une société, et leur continuité inter-génerationnelle.
Nous sommes dans l’obligation d’intégrer ce processus de continuité et de complémentarité sociale, en créant du sens et du lien social entre les différentes franges de la société, tels que les jeunes et les vieux, les citadins et les campagnards, les fonctionnaires et les commerçants, les artisans et les ouvriers, les hommes et les femmes, etc.
Cette nécessité de regroupement,ou cette recherche d’harmonie sociale réponds à des besoins grégaires qui sont le soubassement de toutes assemblée humaine.
Pour en revenir aux paysans, groupe social identitaire par excellence, il est la sève des pays maghrébins, il su sauvegarder la culture rurale dans sa noble définition et de témoigner de ses traditions et de ses savoir-faire ; et cela par son indubitable attachement à la terre et à une « morale », son enracinement à des lieux et à des habitudes sociales. Il a su préserver son identité, transmise de génération en génération, sa culture spécifique, jalousement gardée à travers les « ages », les usages, les us et les coutumes inégalement partagés. Leur contact permanent avec la nature est l’inspirateur de leur vie. Ce qui fait que leurs activités sont synchronisées avec la nature, ils vivent aux rythmes des saisons. Cette organisation spécifique exige un labeur dur, de longue haleine, une abnégation à toute épreuve, des croyances et des convictions bien ancrées. Ce qui, à mon sens,( c’est subjectif) les qualifie et les définie le mieux, c’est la générosité, l’altruisme, l’authenticité, la simplicité, la loyauté, la franchise,des croyances spécifiques, le rapport spécial à la postérité, par une vision à moyen et long terme, et une certaine spiritualité.
Ces qualités sont déterminées par la relation à la nature ; on ne triche pas avec la nature, on ne ment pas à la nature ; «on y vit avec» ! Ils sont loin de l’argutie complexe et de la sophistication des citadins et de la « Cité ». Les semailles, les labours, les moissons, les plantations, la cueillette, la traite, la conduite des animaux vers les pâturages etc. Ces activités ne peuvent- être considérées comme activités professionnelles, elles relèvent d’un tout autre registre, celui d’un mode de vie simplement, même si elles sont dures, elles donnent souvent lieu à des fêtes et comme on dit chez moi des « Twiza » ou les chants et les louanges sont partie intégrante du travail des champs.
Cependant, si l’exode rural a défiguré le champ social rural et citadin, le « progrès » et la « modernité » ne sont nullement en cause. L’attrait de la « VILLE » et de la société de consommation par les modèles qu’elle charrie, le confort qu’elle offre, ont eu un effet dévastateur sur les ruraux. Ils se sont vus écartés, voire même, exclus de cette modernité et de ce confort, ils revendiquent ,par conséquent, leur part de cet état de fait,ce qui est totalement légitime. Ce sont de individus qui sont gagnés et récupérés peu à peu par la société de consommation, ce qui altère et déforme jusqu'à un certain point la perception des choses et défigure les relations sociales et le paysage géographique.
Nos sociétés (du moins en Algérie) ont dévalorisées la paysannerie, on ne lui accordant que peu d’intérêt, elles ne l’ont pas assez intégrées dans leur schéma global de développement social et de revalorisation culturelle ; d’où la marginalisation de ces groupes sociaux qu’on pas pu intégrer. Connaître un peu mieux les paysans et la paysannerie,leur donner un peu plus de respect au même titre que les autres groupes socioprofessionnels peut nous aider à donner une image unie mais diversifiée de la société dans sa globalité. De plus la modernisation et la motorisation des moyens de production n’ont pas été sans conséquence sur « l’esprit paysan », cette influence est à analyser.
Aujourd’hui cher ami je suis très heureux. C’est un jour spécial et j’espère un présage de très bonne augure. Une caravane d’aide pour GHAZA partira du Maroc et traversera l’Algérie, en passant notamment par le poste frontalier terrestre « Akid Lotfi ». Je souhaite que cette frontière terrestre sera réouverte très rapidement au grand bonheur des deux peuples. IN CHA ALLAH !
PS : Pour un rapprochement et une libre circulation des populations des deux pays.
إنّه لمن دواعي السرور أن تتقارب الشعوب و أن تسعى إلى تشييد عالم المحبة و العدل و الإخاء ... تحت قدميّ أيّ واحد منّا مجال كافٍ للتأكد من هشاشته و زواله ... فخير لنا أن نبني منطلقين من القيم الإنسانية النبيلة التي لا تخفى عن ذي عقل مشتغل ... مع الشكر و التحية
3 commentaires:
Très cher ami Djamel bonjour.
A la vue de ces jeunes plants d’oliviers prêts à être plantés et l’étendue de ces champs magnifiques, ne m’ont pas laissés indifférent.
Alors ce petit texte.
Amicalement.
Ton ami Foudil de Constantine.
Estime et respect.
« Lien social et Paysannerie »
La longue chaîne de la vie en groupe nous permet d’affirmer le caractère complémentaire des différentes strates qui composent la société.
Une liaison harmonieuse devrait relier en effet les différents groupes sociaux et les diverses générations en s’appuyant sur des éléments d’inter-dépendance et de complémentarité.
On ne peut, à mon humble avis, ni trop s’éloigner, ni se déjuger de son passé, au risque de se perdre et de perdre ses repères identitaires et référentiels qui nous relient à notre culture spécifique à notre« peuple»
Pour autant sommes- nous prisonnier de notre passé au point de s’interdirent, tous progrès, toute modernité, toute évolution ?
La vie nous oblige à vivre ensemble, il doit donc y avoir une inter-pénétration sociétale, une compréhension souhaitée et une acceptation de tous.
Les différentes franges sociales, ne vivent pas « cotes à cotes », elles se doivent de vivre en totale immersion dans la société entière.
Cependant, la rupture, entre les divers groupes sociaux est un danger éminent pour toute société, car cela peut conduire inévitablement à la marginalisation.
Le plus important n’est-il pas de renforcer et de protéger et ce lien social ?
L’hommage mérité que tu rends dans ta représentation du 19 février 2009, à une catégorie sociale bien déterminée«LA PAYSANNERIE »
constitue une connaissance ou reconnaissance explicite du caractère interdépendant de tous les groupes sociaux professionnels qui constituent une société, et leur continuité inter-génerationnelle.
Nous sommes dans l’obligation d’intégrer ce processus de continuité et de complémentarité sociale, en créant du sens et du lien social entre les différentes franges de la société, tels que les jeunes et les vieux, les citadins et les campagnards, les fonctionnaires et les commerçants, les artisans et les ouvriers, les hommes et les femmes, etc.
Cette nécessité de regroupement,ou cette recherche d’harmonie sociale réponds à des besoins grégaires qui sont le soubassement de toutes assemblée humaine.
Pour en revenir aux paysans, groupe social identitaire par excellence, il est la sève des pays maghrébins, il su sauvegarder la culture rurale dans sa noble définition et de témoigner de ses traditions et de ses savoir-faire ; et cela par son indubitable attachement à la terre et à une « morale », son enracinement à des lieux et à des habitudes sociales.
Il a su préserver son identité, transmise de génération en génération, sa culture spécifique, jalousement gardée à travers les « ages »,
les usages, les us et les coutumes inégalement partagés.
Leur contact permanent avec la nature est l’inspirateur de leur vie.
Ce qui fait que leurs activités sont synchronisées avec la nature, ils vivent aux rythmes des saisons.
Cette organisation spécifique exige un labeur dur, de longue haleine, une abnégation à toute épreuve, des croyances et des convictions bien ancrées.
Ce qui, à mon sens,( c’est subjectif) les qualifie et les définie le mieux, c’est la générosité, l’altruisme, l’authenticité, la simplicité, la loyauté, la franchise,des croyances spécifiques, le rapport spécial à la postérité, par une vision à moyen et long terme, et une certaine spiritualité.
Ces qualités sont déterminées par la relation à la nature ; on ne triche pas avec la nature, on ne ment pas à la nature ; «on y vit avec» !
Ils sont loin de l’argutie complexe et de la sophistication des citadins et de la « Cité ».
Les semailles, les labours, les moissons, les plantations, la cueillette, la traite, la conduite des animaux vers les pâturages etc.
Ces activités ne peuvent- être considérées comme activités professionnelles, elles relèvent d’un tout autre registre, celui d’un mode de vie simplement, même si elles sont dures, elles donnent souvent lieu à des fêtes et comme on dit chez moi des « Twiza » ou les chants et les louanges sont partie intégrante du travail des champs.
Cependant, si l’exode rural a défiguré le champ social rural et citadin, le « progrès » et la « modernité » ne sont nullement en cause.
L’attrait de la « VILLE » et de la société de consommation par les modèles qu’elle charrie, le confort qu’elle offre, ont eu un effet dévastateur sur les ruraux.
Ils se sont vus écartés, voire même, exclus de cette modernité et de ce confort, ils revendiquent ,par conséquent, leur part de cet état de fait,ce qui est totalement légitime.
Ce sont de individus qui sont gagnés et récupérés peu à peu par la société de consommation, ce qui altère et déforme jusqu'à un certain point la perception des choses et défigure les relations sociales et le paysage géographique.
Nos sociétés (du moins en Algérie) ont dévalorisées la paysannerie, on ne lui accordant que peu d’intérêt, elles ne l’ont pas assez intégrées dans leur schéma global de développement social et de revalorisation culturelle ; d’où la marginalisation de ces groupes sociaux qu’on pas pu intégrer.
Connaître un peu mieux les paysans et la paysannerie,leur donner un peu plus de respect au même titre que les autres groupes socioprofessionnels peut nous aider à donner une image unie mais diversifiée de la société dans sa globalité.
De plus la modernisation et la motorisation des moyens de production n’ont pas été sans conséquence sur « l’esprit paysan », cette influence est à analyser.
Très cher ami Djamel,
Aujourd’hui cher ami je suis très heureux.
C’est un jour spécial et j’espère un présage de très bonne augure.
Une caravane d’aide pour GHAZA partira du Maroc et traversera l’Algérie, en passant notamment par le poste frontalier terrestre « Akid Lotfi ».
Je souhaite que cette frontière terrestre sera réouverte très rapidement au grand bonheur des deux peuples.
IN CHA ALLAH !
PS :
Pour un rapprochement et une libre circulation des populations des deux pays.
Ton ami Foudil de Constantine.
إنّه لمن دواعي السرور أن تتقارب الشعوب و أن تسعى إلى تشييد عالم المحبة و العدل و الإخاء ... تحت قدميّ أيّ واحد منّا مجال كافٍ للتأكد من هشاشته و زواله ... فخير لنا أن نبني منطلقين من القيم الإنسانية النبيلة التي لا تخفى عن ذي عقل مشتغل ... مع الشكر و التحية
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