Une épigraphe admirable à la hauteur de son auteur.
Splendide image de la complexité de la nature, ou chaque chose a ses spécificités, et où les rôles sont complémentaires. La nature nous démontre comment vivre ensemble, en harmonie, sans se renier, ni nuire à son voisin. Quel pragmatisme ! Quel civisme ! Quelle belle leçon de vie !
Il en est autrement chez les humains ou la cupidité et l’avidité des hommes l’emportent sur tous les plans. On découvre ainsi que de nos jours la seule valeur marchande elle est, de plus en plus, fondée sur la dimension matérielle.
Un poème tranchant et médisant pour une catégorie « d’hommes » qui prend de l’ampleur en Algérie, tout en espérant que les hommes et les femmes de bonne volonté ne seront jamais vaincus.
Amicalement. Ton ami Foudil de Constantine. Grande estime et profond respect.
Le bonjour à notre ami le revenant « LAKLAK ».
« Les hommes loups »
Assiégeant la ville, Du haut des collines, Des loups méchants, Les crocs tranchants, Le museau à l’air, Ils sont à découvert, Ils guettent avec leurs femelles, Des proies éventuelles, Affamés le ventre creux, Ils hument l’air véreux, Au moindre geste, Au moindre soubresaut, Ils grognent les méchants loups, Avec la meute toute entière, Peu fiers !
Dans la cité humaine, Des « hommes » éphémères, Comme ces animaux leurs frères, A longueur de journée ils vocifèrent, Avec les puissants, Ils hurlent à l’unisson, Ils sont à l’affût des affaires, Le ventre à terre, Les quatre fers à l’air, Comme des girouettes, Ils pratiquent toutes les pirouettes,
Peu fiers ! Les carpettes, Peu fiers ! Les charognards,
Ils n’ont pas d’honneur, Ils se contentent de voir, Et de laisser faire, C’est des faire valoir, Ne connaissant du vocabulaire, Que bêtises et traîtrises, Avidités et vantardises, Leurs qualités requises, Leurs maîtres mots, Avec une totale résolution, Soumission ! Compromission ! Les yeux toujours baissés, Les regards intéressés, Les cœurs aveugles et glacés, Les mains moites et crispées, Tendues vers tous les pécules, Pour amasser la fortune, D’origine douteuse, Au demeurant mal acquise, Sans aucune franchise, Impropre et imprécise, Prêt à saisir pour leurs plaisirs, Les opportunités serviles, Les occasions fertiles, Les failles subtiles, Des petits gains mercantiles, S’introduisent comme des reptiles, Pour manger et médire, Leurs seules grandes aventures, N’ayant en rien le courage, Des loups sauvages, Ils sont peureux et lâches, Les loups les vrais se battent, De la bave jusqu’au sang, Pour leur progéniture,
Eux Les « hommes » peu fiers, Pour un demi croûton, Ils donnent pères et mères Ils offrent la meute meurtrière, Ils cèdent la terre entière, Ils dépouillent les démunis Ils dénoncent les meurtris, Ils enfoncent les ruinés, Ils commercent leur lignée, Emmurés dans le gain, Ils sont mercantiles jusqu’à nuire, Pour résolument en jouir, Ils sortent plus la nuit, Pour éviter les regards dédaigneux, Méprisant et hargneux, Des hommes valeureux, Ils marchent à l’ombre, Ils excellent dans la pénombre, Ils adorent l’obscurité, Ils cherchent l’opacité, Ils ont peur de la clarté, Ils sont mortifères, Un jour, Ils se cacheront pour mourir, Comme des oiseaux, De mauvaise augure, Jamais au grand jamais, La fin ne justifiera les moyens, Comme ils le prédisent.
2 commentaires:
Mon très cher ami Djamel bonjour,
تتناغم الأغصان
و لا تشكو الأزهار
أشواك الصبار
Une épigraphe admirable à la hauteur de son auteur.
Splendide image de la complexité de la nature, ou chaque chose a ses spécificités, et où les rôles sont complémentaires.
La nature nous démontre comment vivre ensemble, en harmonie, sans se renier, ni nuire à son voisin.
Quel pragmatisme !
Quel civisme !
Quelle belle leçon de vie !
Il en est autrement chez les humains ou la cupidité et l’avidité des hommes l’emportent sur tous les plans.
On découvre ainsi que de nos jours la seule valeur marchande elle est, de plus en plus, fondée sur la dimension matérielle.
Un poème tranchant et médisant pour une catégorie « d’hommes » qui prend de l’ampleur en Algérie, tout en espérant que les hommes et les femmes de bonne volonté ne seront jamais vaincus.
Amicalement.
Ton ami Foudil de Constantine.
Grande estime et profond respect.
Le bonjour à notre ami le revenant « LAKLAK ».
« Les hommes loups »
Assiégeant la ville,
Du haut des collines,
Des loups méchants,
Les crocs tranchants,
Le museau à l’air,
Ils sont à découvert,
Ils guettent avec leurs femelles,
Des proies éventuelles,
Affamés le ventre creux,
Ils hument l’air véreux,
Au moindre geste,
Au moindre soubresaut,
Ils grognent les méchants loups,
Avec la meute toute entière,
Peu fiers !
Dans la cité humaine,
Des « hommes » éphémères,
Comme ces animaux leurs frères,
A longueur de journée ils vocifèrent,
Avec les puissants,
Ils hurlent à l’unisson,
Ils sont à l’affût des affaires,
Le ventre à terre,
Les quatre fers à l’air,
Comme des girouettes,
Ils pratiquent toutes les pirouettes,
Peu fiers !
Les carpettes,
Peu fiers !
Les charognards,
Ils n’ont pas d’honneur,
Ils se contentent de voir,
Et de laisser faire,
C’est des faire valoir,
Ne connaissant du vocabulaire,
Que bêtises et traîtrises,
Avidités et vantardises,
Leurs qualités requises,
Leurs maîtres mots,
Avec une totale résolution,
Soumission !
Compromission !
Les yeux toujours baissés,
Les regards intéressés,
Les cœurs aveugles et glacés,
Les mains moites et crispées,
Tendues vers tous les pécules,
Pour amasser la fortune,
D’origine douteuse,
Au demeurant mal acquise,
Sans aucune franchise,
Impropre et imprécise,
Prêt à saisir pour leurs plaisirs,
Les opportunités serviles,
Les occasions fertiles,
Les failles subtiles,
Des petits gains mercantiles,
S’introduisent comme des reptiles,
Pour manger et médire,
Leurs seules grandes aventures,
N’ayant en rien le courage,
Des loups sauvages,
Ils sont peureux et lâches,
Les loups les vrais se battent,
De la bave jusqu’au sang,
Pour leur progéniture,
Eux
Les « hommes » peu fiers,
Pour un demi croûton,
Ils donnent pères et mères
Ils offrent la meute meurtrière,
Ils cèdent la terre entière,
Ils dépouillent les démunis
Ils dénoncent les meurtris,
Ils enfoncent les ruinés,
Ils commercent leur lignée,
Emmurés dans le gain,
Ils sont mercantiles jusqu’à nuire,
Pour résolument en jouir,
Ils sortent plus la nuit,
Pour éviter les regards dédaigneux,
Méprisant et hargneux,
Des hommes valeureux,
Ils marchent à l’ombre,
Ils excellent dans la pénombre,
Ils adorent l’obscurité,
Ils cherchent l’opacité,
Ils ont peur de la clarté,
Ils sont mortifères,
Un jour,
Ils se cacheront pour mourir,
Comme des oiseaux,
De mauvaise augure,
Jamais au grand jamais,
La fin ne justifiera les moyens,
Comme ils le prédisent.
Foudil de Constantine.
> Foudil :
جميل أن يتعلّم الإنسان من الطبيعة للحد من فظاعات العالم ... مع تشكراتي
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