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Je viens de la surface de la mer, et des sommets des monts,
Pourtant je ne sais pas d'où je suis venue.
J'apporte à l'oiseau affligé le message du printemps,
Je couvre son nid des fleurs du jasmin,
Je m'étends sur la verdure, et je tourne autour de la tige des tulipes,
Pour exalter leur couleur et leur parfum.
Et pour ne pas les ployer par mon mouvement,
Sur la feuille de la tulipe et la pétale de la rose, je me penche doucement.
Lorsqu'un poète se lamente par la douleur de l'amour,
Dans ses chants, je mêle mon souffle au sien.
Message de l'Orient
p:101
Traductions de textes persans :
Eva MEYROVITCH & Mohammad ACHENA.
Collection Unesco d'oeuvres représentatives.
1956
2 commentaires:
Cher ami Djamel bonjour,
Dans ces joutes poétiques, un poème de notre adoré aède feu « Tahar Djaout ».
L'ARBRE BLANC.
Ma richesse,
c'est la neige,
et sa lumière aurorale.
J’accumule les fruits
d'arbres scellés de blanc
et j'envoie mes oiseaux
ausculter les cimaises.
Oiseau,
mon messager
au creux secret des arbres.
Oiseau
étoile mobile
qui incendie les neiges.
J’attends
- le ciel descend
sur les dents de la ville
J'attends -
et l'ombre emballe
les maisons engourdies.
Quand saignera sur nous
le feu coulant
du jour ?
Je tisonne,
dans l'attente,
les cendres
d'un été mort.
Tahar DJAOUT - Extrait de "Perennes" – 1983 PARIS.
AMICALEMENT.
Ton ami Foudil de Constantine.
Estime et respect.
Mes salutations poétiques à notre ami LAKLAK.
> Foudil :
شكراً صديقي فوضيل على هذه الإضافة الشعرية للمرحوم الطاهر جعوط
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